L’art qui dialogue avec l’environnement

Charles Pétillon
Galerie Danysz, Paris
08.02 - 08.03.2025

Communiqué de presse

Pour sa nouvelle exposition à la galerie Danysz Paris, Charles Pétillon franchit un cap dans son approche artistique et photographique. Connu depuis 2015 pour ses installations de groupes de ballons blancs monumentales et spectaculaires entre réalité et reconstruction, l'artiste propose ici une évolution majeure: il superpose désormais des univers mêlant photographie, installation et décors reconstruits. Ces derniers prennent la forme d’architectures réinterprétées et volontairement imparfaites, où les matériaux, laissés visibles à dessein, participent à la force expressive de l’oeuvre. Par un jeu d’́échelle, Charles Pétillon transforme ces œuvres monumentales, échos de ses installations pérennes réalisées à travers le monde, en objets domestiques, redéfinissant ainsi le rapport entre l’espace intime et la forme artistique. Il explore ainsi la relation complexe entre l’homme et son environnement, en mettant en lumière la fragilité et la beauté de l’imperfection. Comme l’exprime l’artiste : "c’est dans ces petits défauts que la poésie prend forme". À travers une narration audio et vidéo, il invite les visiteurs dans son processus créatif, partageant ainsi ses inspirations et les réflexions qui nourrissent son travail.

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Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent

En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.

Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.

Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.

Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.

À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.

Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…

Exposition du 08 février au 08 mars 2025. Danysz Paris, 78 rue Amelot – 75011 Paris. Tél. : +33 (0)1 45 83 38 51. Ouverture du mardi au samedi de 11h à 19h.

Charles Pétillon épouse les qualités du marcheur – réel ou virtuel - avec ses observations et sa curiosité teintée d’onirisme face à de multiples espaces, tant dans des espaces ruraux, côtiers ou urbains dont il opère une transposition. Ce qui compte réside dans la qualité du lieu observé, souvent marqué par le temps. La signature de l’artiste est toujours la même : un groupe de ballons immaculés en entourage ou en insertion/projection dans une situation précise donnée. Dans Scolytes, il s’agit d’un arbre brisé et dénudé dressé seul dans une forêt embrumée. Le contraste saisissant entre l’arbre en décomposition et les ballons flottants évoque des thèmes de fragilité, de mémoire et de transformation. Avec Brutalisme, Charles Pétillon rend hommage à ce type d’architecture en la transposant en pleine nature. Une structure monumentale aux formes angulaires, évoquant le béton, surgit au milieu d’une forêt luxuriante, envahie par des ballons blancs qui semblent s’en échapper, comme un souffle organique reprenant ses droits. En plaçant cette architecture massive dans un cadre naturel, Pétillon souligne le contraste entre la rigidité du bâti et la fluidité du vivant. Les ballons, légers et éphémères, symbolisent la tension entre permanence et disparition, interrogeant la manière dont l’architecture s’intègre dans son environnement.

Le corps humain n’est pas absent des expériences de Charles Pétillon. Ainsi, Hic Iacet Controversia (Ici repose la controverse) interroge la nature des statues et leur rapport à l’histoire. Une silhouette se dresse sur un socle, la tête noyée dans un nuage informe de ballons blancs, effaçant toute identité et monumentalité. Placée dans un décor côtier austère, la scène évoque l’instabilité des récits historiques et la manière dont les sociétés redéfinissent ou font disparaître leurs symboles. Les ballons flottants et éphémères contrastent avec la rigidité du piédestal, remettant en cause la permanence et l’autorité traditionnellement attribuées aux monuments. Ailleurs, Marcher sur la tête détourne avec humour les notions de gravité et d’équilibre. Une silhouette apparaît la tête en bas, les jambes dépassant d’un amas dense de ballons blancs, comme engloutie par ce nuage irréel. Placée dans un paysage ouvert et désertique, l’image joue sur la désorientation et l’inversion, interrogeant notre perception de la réalité, de la stabilité et du mouvement. La légèreté des ballons contraste avec la dureté de l’asphalte, renforçant l’impression de paradoxe et de suspension. Tout comme Igloo mobile 4,où l’amas de grands ballons blancs enveloppe une silhouette invisible, debout à mi-jambe dans une eau calme au coucher du soleil. Le reflet des ballons et des jambes dans l’eau accentue l’atmosphère onirique, tandis que l’horizon lointain et le ciel aux teintes pastel apportent une sensation d’immensité et de sérénité. L’image joue sur les notions de présence et d’absence, les ballons dissimulant l’identité du personnage, le transformant en une entité flottante et abstraite.

Enfin, LOOGI présente à la galerie Danysz une forme de transposition en 3 dimensions des photographies de Charles Pétillon. Cette transposition est à la fois physique par la nature de l’oeuvre, mais également symbolique par son titre. En effet, LOOGI est la transposition sous forme d’anagramme de Igloo, titre de la photographie originelle transposée. Le mélange des éléments sculpturaux et graphiques crée un langage artistique unissant le solide et le plat, l’ombre et la lumière, le tangible et l’illusoire. Ces œuvres sont à la fois multiples et uniques. Multiples par la sculpture et uniques par les dessins les constituant.

Charles PétillonGalerie Danysz, Paris08.02 - 08.03.2025

Charles Pétillon
Galerie Danysz, Paris
08.02 - 08.03.2025