L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
À travers l’exposition collective I’ve seen things you people wouldn’t believe au FRAC Corse, est explorée la thématique de l’astronomie, qui associe des oeuvres originales et fantastiques issues de la collection en dialogue avec des créations de la scène actuelle. Car la Corse, réputée comme terre d’observation des étoiles, reste inspiratrice de ce regard universel et intemporel levé vers le ciel.
Associant données scientifiques et récits mythologiques, l’exposition présente une production variée d’oeuvres de tous médias affirmant que la création contemporaine peut participer à une pensée à la fois matérielle et métaphysique qui évoque ici la science-
En 1982, Ridley Scott adapte au cinéma le roman de science-
« I've seen things you people wouldn't believe... Attack ships on fire off the shoulder of Orion... I watched C-
« J’ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion. J’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l’ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli... comme... les larmes... dans la pluie. Il est temps de mourir. »
En reprenant pour titre le début de ce fameux monologue, l’exposition souhaite évoquer le cosmos et ses mystères, en traçant un parcours où la création esthétique et l’astronomie cheminent ensemble, ouvrant sur un univers peuplé de phénomènes encore inconnus, car nous ne savons finalement que peu de choses face à la matière diffuse dans l’espace intersidéral…
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Quelques œuvres du parcours
Cyrielle Gulacsy évoque volontiers la lumière comme étant son sujet. La technique pointilliste qu’elle a choisie en peinture renvoie aux photons, particules porteuses de l’énergie lumineuse. Elle offre une synthèse visuelle entre la dimension corpusculaire et la dimension ondulatoire de ce phénomène invisible à l’oeil nu. Le diptyque exposé montre, sous une forme poudreuse, le contraste entre le vide sidéral et la stratosphère. Les deux panneaux glissent de la figuration vers l’abstraction en transformant la matière picturale en une représentation vibrante qui se charge d’une présence énigmatique.
Le travail de Théo Massoulier peut rappeler celui d’un généticien opérant des croisements d’ADN de différents organismes vivants telle l’hybridation constante de formes empruntant autant au monde minéral qu’animal ou végétal. Pareille expérience fait sauter les catégories existantes et se libère d’une logique purement anthropocentrique. En regardant du côté de l’entomologie et de la cosmologie, l’artiste offre finalement des assemblages extra-
Comme une mue reptilienne, la sculpture de plastique de Tatiana Wolska prend l’apparence d’une forme creuse, à la transparence granuleuse. Issue de matériaux de récupération thermo-
Dans la pratique d’Agata Ingarden, les matières apparaissent comme des symboles à interpréter. L’industriel et l’organique se confondent dans une sorte de dialogue constant entre l’artificiel et le naturel. Avec Dragon Fly, le métal et le bois sont associés pour produire une structure abstraite qui n’en contient pas moins des allusions figuratives à un insecte, la libellule. Les deux surfaces en miroir deviennent alors les ailes de ce redoutable prédateur, déployées à une échelle humaine qui porte l’oeuvre du côté de la science-
Une spirale colorée avale une goutte d’eau : c’est là le début d’un récit abstrait où une voix – comme celle d’une divinité – raconte « l’étrange histoire d’une étoile de mer tombée de l’espace ». Tout devient liquide et flotte dans les temps immémoriaux de la Galaxie -
Les représentations modélisées en 3D sont emblématiques de la pratique de Salomé Chatriot qui croise l’organique et le technologique dans un processus d’hybridation permanente. Le monde virtuel qu’elle développe brise la séparation entre intérieur et extérieur, les espaces dessinés offrant de manière suggestive l’apparence visqueuse de muscles ou d’autres structures où l’osseux et le liquide ne s’opposent plus. Les images synthétiques génèrent de multiples membranes aux tons rosés, beiges ou verts, qui s’étirent, s’écoulent, glissent les unes dans les autres selon un régime érotique où la froideur digitale rejoint la chaleur de la chair.
Sculpteur postminimaliste, Keith Sonnier commence à travailler avec le néon à partir de 1968. Cet objet industriel devient l’un de ses matériaux de prédilection avec lequel il peut tracer dans l’espace des lignes lumineuses colorées. Celles qui se dessinent dans Circle Orbit constituent comme la trajectoire circulaire des astres. Pour cette série d’oeuvres intitulée Ba-
L’astrophysique décrit les trous noirs comme une concentration de masse-
David de Beyter présente une photographie issue du projet The Skeptics – Relics of technological goddess qui convoque une communauté espagnole d’ufologues sceptiques, des scientifiques essayant de déconstruire le mythe moderne des Ovnis. Ce phénomène socio-
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Exposition du 05 novembre 2021 au 15 janvier 2022. Frac Corse, La Citadelle – 20250 Corte. Tél. : +33 (0)4 20 03 95 33. Ouverture du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h , le samedi de 14h à 17h.