Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Lors de la création des Frac -
Riche de plus de 4 000 oeuvres, le Frac Normandie se déploie sur l’ensemble du territoire avec la collection pour défendre le droit à la culture pour tous·tes.
En octobre 2025, le Frac Normandie fait sa rentrée autour des figures de l’ailleurs !
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
À travers une cinquantaine de pièces de la collection du Frac Normandie, des pièces anciennes des musées du territoire, des oeuvres d’art brut ou encore des masques lointains, l’exposition nous plonge dans l’univers des contes, des monstres et des ailleurs. Le spectateur traversera des forêts hostiles, des danses macabres, s’interrogera sur la métamorphose, croisera le petit chaperon rouge et tentera de donner une fin heureuse à toutes ces histoires à dormir debout !
Cela démarre par une cabane, du feu, des ronces, de l’obscurité, le regard fardé d’une biche… est-
De nos monstruosités intérieures à la représentation d’étranges figures, animales ou humaines, la question des monstres traverse l’histoire de l’art et les grands mythes. Dans les peintures d’un Jérôme Bosch, sur les chimères des cathédrales, dans le panthéon bouddhiste, chez des contemporaines comme Martha Colburn ou Annette Messager, maintes formes en sont esquissées. Lion, dragon, vampire, ogre, fantôme, squelette, yokai… ces figures de l’ailleurs épousent différentes silhouettes, au gré des contextes géographiques. Associé à la frayeur, le monstre entre pourtant en résonance avec l’extraordinaire, le fabuleux : Monstrum en latin est un dérivé de monere, signifiant « avertir, éclairer ». Le monstre est-
Rattachés à la nuit, aux contes de nos enfances peuplés de sorcières, les monstres sont rieurs, protecteurs, destructeurs et embarquent dans des récits exutoires et rédempteurs. Ils s’impriment dans les mémoires personnelles et collectives, se jouant de nos névroses.
Concevoir une exposition consiste à tisser un récit où l’imaginaire fait écho à certaines réalités. Comme l’écrit Michaël Ferrier, « c’est dire un conte à sa façon ». Ici Max et les Maximonstres, Dracula, La Métamorphose de Franz Kafka ou encore les traumatismes de Niki de Saint Phalle en sont les points de départ, tout comme le territoire normand, son riche patrimoine et les tensions d’une société confrontée à des figures dévorantes.
Ainsi, dans la vidéo Panorama de Françoise Pétrovitch (2016 – Durée: 5,30 mn), il s’agit d’abord d’un son. Un rythme répétitif comme le frottement d’un insecte qui nous enveloppe tandis que nous percevons la faible lueur d’une fenêtre, tout au fond de la pièce. Cette ouverture révèle de larges espaces et des détails en macro. Il n’y a plus véritablement d’échelle, tout ces éléments constituent un territoire aux bords flous qui dessine un monde aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous même. Ces panoramas, montés « cut » sont alternativement une forêt tropicale, une ombre au sol, des visages superposés, une bûche, avec des pattes, des oreilles, devient animal, des chiens rouges, des iris noirs, une ile blanche, des champignons, un oiseau-
La puissance d’un récit se niche autant dans les mots que dans les images. L’exposition s’appuie sur la vaste collection du Frac Normandie et recrée différents scénarios. Une cinquantaine d’oeuvres du fonds entrent en correspondance avec des pièces plus anciennes des musées de la région, des artistes invité·es dont certain·es rattaché·es à l’art brut ou des objets venus d’ailleurs. Les pistes sont brouillées. Le spectateur est invité à parcourir des danses macabres et à s’interroger sur la métamorphose. Il croisera le petit chaperon rouge et de drôles de loups, et tentera de donner une fin heureuse à toutes ces histoires à dormir debout !
Les artistes : Saâdane Afif, Dieter Appelt, Pierre Ardouvin, Josefin Arnell, Gilbert Bazard, Sosthène Baran, Julie Béna, Gerd Bonfert, Bruno Botella, Sylvaine Branellec, David Claerbout, Philippe Cognée, Martha Colburn, François-
Commissaire de l’exposition Dormir debout : Marie Terrieux, directrice du Frac Normandie.
Exposition du 11 octobre 2025 au 08 mars 2026. Frac Normandie, 7 bis rue Neuve-
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Françoise Pétrovitch, Vidéo Panorama, 2016 – Durée: 5,30 mn, en collaboration avec Hervé Plumet.