L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Christian Lapie
L’oeuvre de Christian Lapie questionne notre mémoire individuelle et collective, et l’esprit du lieu. Puissantes, sombres et silencieuses, les figures de l’artiste sont extraites d’imposants troncs d’arbre choisies pour la rectitude de leur fût, taillées à forme humaine à la tronçonneuse et recouvertes d’une gangue noire qui leur confère l’immortalité. Hiératiques, étranges et protectrices à la fois, elles captent sans ambage le regard par leur extraordinaire et universelle présence spectrale. Depuis une dizaine d’années, l’artiste intervient dans le monde entier : au Japon, en France, au Canada, en Belgique, en Inde… Il précise : « Mes sculptures ne sont pas des oeuvres-
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Bernard Schultze, Sculptures végétales – Château, Tour de Diane
L’oeuvre de Bernard Schultze, décédé en 2005, est intégrée dans de nombreuses collections de musées à travers le monde, tel le Museum Ludwig à Cologne, le Musée d’art moderne de Céret, le Centre Pompidou Paris, la Tate Collection à Londres, le Bojimans Van Beuningen Museum à Rotterdam ou le MoMA à New York. Les trois pièces présentées au Domaine de Chaumont-
Stefan Râmniceanu – Château, Galerie basse de l’aile ouest et salle de billard
Le langage de la matière est au coeur de la recherche plastique de l’artiste roumain Stefan Râmniceanu, qui vit et travaille entre Paris et Bucarest. La plupart de ses « tableaux » sont créés en volume, avec une accumulation de strates aux multiples variations de couleurs sourdes. « La perspective ne m’intéresse pas beaucoup, je rentre dans la profondeur de la matière, c’est plutôt ce qui se cache en elle qui m’interroge. Comme je vis beaucoup dans mon monde intérieur, à travers cette chimère qu’est la peinture, j’essaie d’exprimer toutes mes angoisses, mes désespoirs, mes effrois », souligne l’artiste. Au cours des 40 dernières années, son travail s’est nourri d’un processus d’accumulation et de croisements de thèmes, de motifs et de symboles qui se croisent et se chevauchent à plusieurs reprises dans divers médias. Des connexions hautement symboliques émergent alors du métal, du béton, du fil de fer et d’autres matériaux hétéroclites.
Pascal Convert, Vestigium – Château, salle à manger
La spiritualité, la mémoire et le sens sont au coeur de l’oeuvre de Pascal Convert, à la fois mystérieuse et profonde, dans l’empreinte et le refus de l’oubli. Après son installation en 2020 de livres cristallisés par le feu dans la bibliothèque des Broglie détruite par un incendie en1957 et d’une incroyable chambre d’enfant ayant suivi le même traitement, il investit en 2023 l’immense table de la salle à manger. Sur un verre noir taillé à ses dimensions exactes, se dresse une forêt de candélabres en gypse blanc immaculé. Seules traces imposantes d’une fête ou d’un drame, vestiges de temps révolus, ils reviennent pour un dîner dont on ne sait plus rien si ce n’est qu’il a eu lieu. Dans ce décor aux accents aussi majestueux que funéraires, l’imagination marche dans les vestiges de vies devenues lointaines. « Je vous vois encore, j’entends vos rires fantasques, vos larmes furieuses, on jour on a cru au bonheur, loin de la nuit obscure des couvre-
Exposition du 1er avril au 29 octobre 2023. Domaine départemental de Chaumont-
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