Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
À partir du 23 avril 2024, le Musée de la Chasse et de la Nature présente la première grande exposition muséale en France de l’artiste Tamara Kostianovsky avec près de trente œuvres soigneusement sélectionnées et intégrées au sein de la salle d’exposition et du parcours permanent, mettant en lumière toute la diversité de son œuvre. Pour cette exposition inédite intitulée La chair du monde, Tamara Kostianovsky a créé une œuvre monumentale inédite, un imposant tronc installé au cœur de la salle d’exposition temporaire, qui élargit sa palette avec l’introduction de la couleur noire.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
L’upcycling comme expression du monde
Avec subtilité et force, Tamara Kostianovsky explore des thèmes complexes tels que la mémoire, la violence, la colonisation, l’évanescence de la vie, les connexions entre le corps humain et la nature. Son travail de sculptrice s’exprime dans des installations textiles à base de matériaux recyclés, de tissus mis au rebut, de vêtements personnels ou de proches, de textiles d’ameublement, semblables à des terminaisons nerveuses qui racontent l’histoire intime de l’artiste. Elles donnent matière à des idées liées à la fragilité de l'existence et à la relation entre la chair et notre environnement. L’artiste conçoit de véritables trompe-
En explorant des thèmes profonds et universels à travers une utilisation innovante de matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky a gagné une place singulière dans le monde de l'art contemporain, captivant les spectateurs avec ses œuvres chargées de sens et d'émotion.
Parcours de l’exposition, entre souches d’arbre, oiseaux exotiques et carcasses de textile…
« Les souches, troncs, et autres coupes d’arbres sont un projet ralliant la botanique à l’anatomie humaine. Aussi, la palette utilisée reflète l’intérieur du corps humain, les couleurs de la chair » Tamara Kostianovsky
Dans la première salle au rez-
« Il y a eu un lien très précoce entre les couleurs et les textures de ce qui se trouve sous la peau et mon initiation aux arts plastiques. Le rouge de mon cours de peinture n’était pas simplement rouge : c’était la couleur du sang. Le jaune n’était pas la couleur du soleil, mais la couleur de la graisse qui remplissait des poches sous les yeux d’une dame âgée sur la table d’opération de mon père. J’ai été fasciné par ce qui se passe derrière la peau, et aujourd’hui encore, je me sers de ces souvenirs pour explorer le monde à travers le prisme du corps. » Tamara Kostianovsky
Ce lien avec la chair, la peau, l’être s’est renforcé au décès de son père en 2017. Suite à cet événement tragique, Tamara Kostianovsky hérite de la garde-
L’usage de tissus noirs dans Second Skin constitue la première utilisation de cette teinte par l’artiste. Ce coloris fait référence à un voyage récent en Croatie où l’artiste a été confrontée à une forêt dévastée par le feu. « Le noir m’a permis de trouver un autre moyen d’établir un parallèle entre le paysage et le corps » Tamara Kostianovsky
« Il y a quelques années, lors d’une randonnée dans une forêt du nord de l’État de New-
Dans le salon de compagnie, entre les toiles de Chardin et de Desportes, des oiseaux de tissus se posent sur les murs de damas de velours prune. Ils fusionnent avec l’esthétique baroque et rococo aux traditions artistiques de la nature morte des 17e et18e siècles, avec l’influence manifeste des maîtres tels que Rembrandt, Chardin et Goya. Ces œuvres font partie de la série Still Life, littéralement « encore en vie ». Fabriquées à partir de tissus d’ameublement et de textiles récupérés, ces oeuvres transcendent l’origine modeste de leurs matériaux pour révéler la richesse et la diversité des oiseaux présents en Amérique centrale et du Sud, mettant en lumière la beauté de la faune de cette région du monde. La précision des détails et la délicatesse des plumes, couplés à la symbolique de la chair, font écho à la tradition de la nature morte. Dans l’antichambre, le visiteur découvre d’imposantes carcasses de textiles, troublantes et dérangeantes par les tensions qu’elles produisent, agissant entre beauté et violence, entre raffinement et férocité. L'artiste explique : « La série représente des carcasses qui se transforment en végétation, devenant des capsules qui hébergent des oiseaux et des plantes exotiques. Je conçois ces œuvres en termes de métamorphose. L'idée est de transformer l'image de la carcasse, qui, de lieu de carnage, devient une matrice où la vie prend racine – à la manière d'un environnement utopique. » « Un type d’alchimie se produit dans mon studio, où les sous-
Aux premier & deuxième étage, dans le Salon des Oiseaux et la Salle de la Forêt, les panneaux décoratifs de la série Fowl Décoration s’imposent comme des témoignages visuels complexes. Des recherches sur les papiers peints français du siècle des Lumières, empreints de l’imaginaire colonial d’un ailleurs exotique et fantasmé, sont à l’origine de cette série à la végétation presque féerique et aux oiseaux parés -
Le concept de la « chair du monde » est une notion phare de la philosophie de Maurice Merleau-
Commissaire de l’exposition : Rémy Provendier-
Après les expositions d’Eva Jospin, Carolein Smit, Vincent Fournier ou Sean Landers explorant des médiums aussi différents que le carton, la céramique, la photographie ou encore la peinture, avec Tamara Kostianovsky, le Musée de la Chasse et de la Nature poursuit son ambition de faire découvrir des figures différentes de l’art contemporain. Toujours fidèle à la vision des fondateurs du musée, François et Jacqueline Sommer, cet engagement se matérialise par la mise en avant d’un dialogue créatif et pacifié entre l'Homme et le Vivant.
Avec le soutien de RX&SLAG, Paris -
Exposition du 23 avril au 03 novembre 2024. Musée de la Chasse et de la Nature, 62 rue des Archives -
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -