Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
À l’occasion de son exposition personnelle à la Fondation louis Vuitton dans le cadre du programme open space, Tabita Rezaire présente le film "Des/astres" (2024), le dernier volet d’une trilogie consacrée aux liens que l’humanité tisse avec le cosmos. L’artiste, née en 1989 à Paris, vit et travaille à Matoury (Guyane Française).
Tabita Rezaire développe une oeuvre pluridisciplinaire qui explore les liens entre science, spiritualité et nouvelles technologies. Des/astres (2024) est le dernier volet d’une trilogie de films consacrés aux liens que l’humanité tisse avec le cosmos. Tourné sur le plateau des Guyanes dans la forêt amazonienne, ce film se divise en quatre chapitres – forêt, eau, pierre, ciel – comme autant d’interfaces pour se connecter à l’univers et communier avec l’invisible. à l’image des fusées du Centre Spatial Guyanais s’élançant vers l’espace, les cercles de pierres, les grands arbres ou encore les esprits de l’eau deviennent autant de technologies d’exploration cosmique. Les témoignages recueillis auprès de gardiens de traditions, de chamans, d’astrophysiciens et de chercheurs révèlent l’héritage ancestral d’une terre où les croyances populaires cohabitent avec les théories scientifiques.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Prenant pour point de départ différents sites mégalithiques, cette série de films sonde leurs liens avec l’astronomie pour aborder les connexions entre Terre et Ciel. Alors que la première œuvre – Mamelles ancestrales (2019) – explorait les monuments de pierre sénégambiens pour comprendre nos relations avec les morts, la seconde – Orbit Diapason (2021) – proposait une réflexion sur l’existence de la vie extraterrestre depuis un site mégalithique sud-
Le troisième chapitre – Des/astres – examine, quant à lui, le désir de l’humanité d’aller au-
Commissariat de l’exposition : Claudia Buizza et Ludovic Delalande (Fondation Louis Vuitton).
Open Space #16 Tabita Rezaire, Des/astres est la première exposition personnelle de l’artiste dans une institution parisienne. Tabita Rezaire. Des/astres, 2024, est une commande co-
Extraits de l’entretien entre Tabita Rezaire et les commissaires de l’exposition Claudia Buizza et Ludovic Delalande, mars 2025
Pourrais-
Tabita Rezaire : Le titre est inspiré du poème Hoquet de Léon-
Les récits des personnes interrogées témoignent de la pluralité des approches pour se connecter à l’univers. Serait-
T R : Il ne s’agit pas de réconcilier mais de faire cohabiter sans primauté. Chaque système de connaissance a sa place, tant qu’il ne cherche pas à dominer ni à se substituer à tous les autres. Je n’oppose pas science et spiritualité, il y a un élan commun aux deux, ils sont chacun à leur manière en quête de la source de l’existence. Mais les scientifiques cherchent à comprendre l’univers tandis que les mystiques cherchent à en faire l’expérience.
Comment définir ce film, une fiction ? Un documentaire ?
T R: Il n’y a pas de fiction. Je ne saurais dire si tout est réel mais tout y est sincère. Les scènes du film ne sont pas scénarisées, elles se rencontrent au montage pour faire monde ensemble. C’est comme une dérive de click YouTube qui nous aspire dans son vortex sans qu’on ait compris comment on en est arrivé là.
Pour chacun de tes films, tu conçois une architecture spécifique, ici, un « carbet planétarium ». Pourquoi ?
T R : Le carbet est l’architecture vernaculaire des peuples premiers du bassin amazonien. Chez les Wayana, le carbet communautaire est orné au sommet d’un maluwana, un disque peint de figures mythologiques. L’histoire raconte qu’avant son arrivée sous le dôme du carbet, il y avait un monstre qui dévorait les villageois. L’un des anciens du village eut une vision, il fallait peindre ce monstre et le placer au centre du carbet pour la protection du village. Cette histoire me touche intensément, c’est l’inclusion du monstre au sein de la communauté qui les guérit du fléau. Cet élan décrit Des/astres avec justesse : une tentative de donner une place aux désastres qui nous dévorent, pour mieux cohabiter avec toutes les dimensions de l’existence.
En Amazonie, le ciel de case est un objet emblématique des Wayana et Apalaï et témoigne du savoir-
Exposition du 09 avril au 31 août 2025. Fondation Louis Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne -
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