ArtCatalyse : l'art qui dialogue avec l'environnement

Exposition en cours


  L’art qui dialogue avec l’environnement



L’écologie des choses
Maison de la culture du Japon à Paris
30.04 - 26.07.2025


 




 







 




 

 












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Communiqué de presse


En 2025, la Maison de la culture du Japon à Paris, en partenariat avec le Frac Sud - Cité de l’art contemporain et avec le concours du Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole (MAMC+), organise un projet d’exposition en deux volets à Paris puis Marseille, qui s’attache à relier des pratiques d’artistes japonais de différentes générations à l’aune des enjeux écologiques. Réunissant une cinquantaine d’oeuvres dont certaines en provenance du Japon et encore jamais montrées en France, cette double exposition révèle toute la richesse d’une scène artistique japonaise encore peu connue du public.






 





































































 













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Gilles Aillaud

Important



Marika Prévosto

À

sandie hatem

jul 1 à 2h10 PM

Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent

En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.























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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.

Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.

Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.

À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.

Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…







Du 30 avril au 26 juillet, l’exposition L’Écologie des choses offre à la Maison de la culture du Japon à Paris une lecture renouvelée des liens unissant des pratiques artistiques apparues à la fin des années 1960 au Japon, dans un contexte de reconstruction et d’industrialisation massive, à celles d’artistes contemporains en prise avec les enjeux environnementaux actuels. Au travers de dialogues inédits, elle propose ainsi de réévaluer comment certaines oeuvres pionnières issues de mouvements artistiques majeurs au Japon tels que Mono-ha (L’école des choses) ou Fluxus portaient déjà un regard attentif à nos milieux de vie dans une dimension sociale et écologique, intime et collective. Si les pratiques de Noboru Takayama ou Kishio Suga (Mono-ha) font par exemple appel à la mémoire et l’histoire inhérente de nos environnements par le truchement et la confrontation de matériaux bruts, qu’ils soient d’origine naturelle ou industrielle, celles d’Hideki Umezawa et Koichi Sato ou d’Hiroshi Yoshimura investissent le médium sonore pour composer des paysages musicaux et visuels en réponse à certaines architectures et créer ainsi des lieux de calme inattendus. Des approches non sans écho à celles privilégiées par certaines artistes Fluxus réunies ici (Yoko Ono, Mieko Shiomi et Takako Saito) et leur recours au langage.


Mais plus qu’une simple relecture, l’enjeu de cette exposition est aussi de souligner la singularité avec laquelle ces artistes font appel à leur médium et à leur sensibilité, n’hésitant pas à bousculer leurs pratiques et leurs matériaux pour concevoir et partager des oeuvres plus attentives à nos manières d’habiter. Autrement dit, des artistes ayant fait le choix, à mesure que la société se transformait, d’une certaine écologie envers les choses.


Extraits du texte des commissaires de l’exposition


Qu’est-ce qui relie aujourd’hui les jeunes générations d’artistes contemporains japonais à leurs pairs issus des mouvements d’avant-garde ? À ces artistes qui, dans les années 1970, ont remis en question un certain nombre d’approches plastiques et en ont inventé de nouvelles à travers une exploration inédite des matériaux à la fois naturels et industriels ? À n’en pas douter, un certain rapport à leur milieu de vie, en regard de profondes mutations, voire de chocs, qui ont poussé les artistes à questionner nos relations aux objets et à la représentation du vivant. Notamment celles induites à la fin des années 1960 par une industrialisation rapide et massive qui va modifier durablement le visage d’un Japon aux modes de vie plus traditionnels, encore préservés à bien des égards jusqu’à la Seconde Guerre mondiale ; ou celui, dans les années 2000, à la pointe d’une hyper-technologie qui impacte et change le rapport de ses habitants à leur environnement jusqu’à la catastrophe de Fukushima survenue en 2011, laquelle marque un tournant et frappe les consciences.


Réunissant des oeuvres pour la plupart présentées pour la première fois en France, L’Écologie des choses entend ainsi mettre l’accent sur cette attention portée aux formes du vivant par différentes générations d’artistes japonais, de pratiques issues du groupe Mono-ha à celles interdisciplinaires plus contemporaines, en passant par les expérimentations Fluxus.


Le titre de l’exposition s’inspire librement du sens de l’expression Mono-ha, « l’école des choses », qui baptisa a posteriori les recherches d’une dizaine d’artistes rassemblés dans des manifestations collectives entre 1968 et 1973. Aussi sobre que sophistiquée, cette tendance émergea avec le désir de questionner fondamentalement les notions traditionnelles de l’art, dans le contexte des mouvements étudiants et d’une critique radicale de la modernité occidentale.


Marqué par la philosophie du Zen, Mono-ha insistait sur l’indétermination de l’oeuvre avec la volonté de décentrer la place de l’homme par rapport au monde. Lee Ufan proposait ainsi que cette école d’apprentissage réapprenne « à observer le monde tel qu’il est, sans en faire l’objet d’un acte de représentation qui l’oppose à l’homme ». Ce chef de file du courant, qui contribua à le théoriser, en donnait une définition explicite : « Mono-ha, c’était un groupe d’artistes qui utilisaient, quasiment à l’état brut, des matériaux naturels ou industriels (pierres, terre, bois, papier, coton, fer, verre, caoutchouc, huile, plastique, plexiglas, éponges, ampoules électriques, tubes néons, etc.) qu’ils juxtaposaient simplement en des arrangements temporaires et contingents, pour observer le mode de relation entre les matériaux ainsi que la nature de leur état respectif à l’intérieur de ces relations. Ils cherchaient moins à construire une entité objectale close qu’à mettre l’accent sur la relation entre les choses, entre les choses et le lieu, et entre le lieu et l’homme, afin de présenter des oeuvres ouvertes qui intègrent le monde non agi par l’homme – l’espace environnant et les matériaux bruts. Aussi les oeuvres n’étaient-elles pas strictement régies par l’ego de l’artiste; leur centre d’expression était déplacé du côté du monde. »


En France, rares ont été les occasions d’offrir une vision complète de ce mouvement, même si dès les éditions de la Biennale de Paris de 1969 et 1971, la participation de plusieurs de ses acteurs avait révélé des préoccupations communes avec d’autres courants d’avant-garde de l’époque comme l’art post-minimal et processuel américain, l’Arte Povera italien ou le groupe français Supports / Surfaces. Hormis de larges éclairages sur l’art moderne et contemporain japonais, la seule véritable exposition dédiée à Mono-ha dans l’Hexagone fut organisée en 1996 au Musée d’art moderne de Saint-Étienne, sous l’intitulé « Japon 1970 ». Matière et perception : Le Mono-ha et la recherche des fondements de l’art. Ce sont deux oeuvres emblématiques et historiques, entrées depuis dans la collection du MAMC+, qui ont servi d’amorce à la réflexion développée dans la présente exposition.


À travers le parcours d’oeuvres proposé, l’enjeu de cette exposition est bien de souligner la singularité avec laquelle ces artistes d’horizons divers et de générations différentes font appel à leur médium et à leur sensibilité, n’hésitant pas à bousculer leurs pratiques et leurs matériaux, pour concevoir et partager des oeuvres plus attentives à nos manières d’habiter. Autrement dit, des artistes ayant fait le choix, à mesure que la société se transforme, d’une certaine écologie envers les choses.


Artistes présenté.e.s : Sachiko Kazama, Keita Mori, Hitoshi Nomura, Yoko Ono, Takako Saito, Koichi Sato, Mieko Shiomi, Kishio Suga, Noboru Takayama, Hideki Umezawa, Shingo Yoshida, Hiroshi Yoshimura.


Commissaires de l’exposition : Muriel Enjalran, Alexandre Quoi, Élodie Royer


Le second volet de l’exposition, intitulé L’Écologie des relations — La Forêt amante de la mer, se tiendra au Frac Sud - Cité de l’art contemporain à Marseille du 6 février au 13 septembre 2026 sous le commissariat d’Élodie Royer. À partir d’une mise en dialogue inédite d’artistes japonais contemporains en France, ce deuxième temps s’attachera à rendre palpables les relations et les liens qui nous unissent à nos milieux de vie — ces liens devenus de plus en plus précaires et précieux, à mesure que les modes de vie modernes ont entrainé avec eux nombre de perturbations environnementales.


De temporalités et de géographies plurielles, leurs pratiques ont comme point nodal le Japon — au carrefour de son territoire, son histoire et sa cosmogonie, ici réunies à l’aune d’une certaine écologie des relations, telle que défendue dans l’ouvrage de Shigeatsu Hatakeyama, à la croisée de la fable écologique et du récit de Lutte pour la préservation du littoral, qui donne son sous-titre à l’exposition.

Sachiko Kazama, New Matsushima (Abumijima), 2022. Dessin sur aluminium, 55 x 73 x 2,7 cm © Sachiko Kazama. Courtesy of the Artist and MUJIN-TO Production. Photo : Kenji Morita

Sachiko Kazama, New Matsushima (Abumijima), 2022. Dessin sur aluminium, 55 x 73 x 2,7 cm © Sachiko Kazama. Courtesy of the Artist and MUJIN-TO Production. Photo : Kenji Morita

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Exposition du 30 avril au 26 juillet 2025. Maison de la culture du Japon à Paris, 101 bis, quai Jacques Chirac  - 75015 Paris. Ouverture du mardi au samedi de 11h à 19h. Fermé les jours fériés.  Entrée libre