Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Née en 1984 à Istanbul, Hera Büyüktascıyan travaille in situ en pratiquant la marche comme méthode d’observation et de dessin dans l’espace pour découvrir un territoire à travers ses histoires locales. Terres résonnantes aligne les histoires visibles et invisibles, les environnements construits et les intentions humaines. L’exposition rassemble des fragments, composant de nouvelles constellations de voix qui s’étaient tues et peuvent chanter à nouveau.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Dans l’architecture du CIAPV, l’artiste explore les événements de disparition et de régénération ayant touché les paysages forestiers, ainsi que la construction des barrages hydroélectriques dans la région. La puissance génératrice de l’eau contenue dans ces infrastructures est aussi évoquée, tout comme les sources cachées et curatives du proche plateau de Millevaches. Composées de sculptures, d’installations, de dessins et de films, les œuvres exposées déconstruisent ces environnements altérés, examinant les surfaces et les matières en donnant une voix à l’absence et à ce qui est maintenant présent. Hera Büyüktascıyan sonde ainsi le territoire en révélant des sédiments d’histoires au-
Terres résonnantes est une exposition conçue en quatre volets. Dans « Défendre les eaux ancestrales », l’artiste évoque les effets transformateurs de l’eau lorsqu’elle se déplace dans un paysage. Un tissu s’écoule en cascade dans la Nef du centre d’art, comme s’il se déversait dans l’espace au travers de ses fenêtres en demi-
« Répétition pour changer de peau » explore la relation spirituelle ancestrale de la communauté avec l’eau. Hera Büyüktascıyan crée un ensemble sculptural inspiré des précieuses fontaines, des sources anciennes auxquelles sont prêtées des vertus miraculeuses ou curatives. Du feutre et des géotextiles sont accrochés à une structure linéaire en bois. Ces oeuvres stratifiées, dans un camaïeu de tons terre, évoquent des surfaces topographiques ou des couches géologiques, la peau ou la carapace d’un organisme. L’utilisation du feutre est importante pour l’artiste, du fait de l’omniprésence autrefois des moutons et des traditions pastorales dans la région, dont l’importance a considérablement fléchi au fil des ans suite à la plantation de sapins dans les landes. Une série de dessins réalisés par frottage au graphite, intitulée Wolves and Sheep [Loups et brebis] (2023), accompagne l’installation. Oscillant entre images organiques et construites, les dessins rappellent la texture de la peau, de la toison ou de l’écorce, ou même la transparence ombrée d’une radiographie. Hera Büyüktascıyan retrace ainsi l’empreinte du temps sur des corps et des territoires fragiles et périssables, où l’invisible se fraie un chemin à travers le visible.
Dans « Dendrologia », des sections d’écorce prélevées sur des arbres déracinés ou malades de l’île sont suspendus en arc de cercle. Ressemblant à des masques avec leurs surfaces sillonnées et altérées, ils évoquent étrangement des êtres humains et non humains. Certains gardent des traces des peintures appliquées par des travailleurs forestiers pour indiquer leur état de santé. L’artiste s’est sentie apparentée à ces arbres marqués, dont la peau a été jetée, et qui furent les témoins silencieux du paysage environnant et des nombreuses forces de vie qui s’y trouvaient. Une polyphonie de voix résonne dans l’espace, comme si la forêt elle-
Enfin, « La peau fragile du monde » est une vidéo réalisée en stop-
Hera Büyüktascıyan dévoile au travers d’une pratique multidisciplinaire les manières dont la mémoire, l’identité et la connaissance sont façonnées par des vagues d’histoire à la fois profondément enracinées et en constante évolution. L’artiste fait souvent référence à la mythologie et à la théologie, ainsi qu’à des structures architecturales spécifiques comme fondement de ses oeuvres, en observant de près leurs généalogies et la manière dont elles se transforment au fil du temps. À travers ses interventions, sculptures, dessins et films in situ, l’artiste plonge dans l’imaginaire terrestre par la mise en lumière des mécanismes d’histoires et de récits choisis qui explorent une mémoire incarnée au sein d’espaces instables.
Parmi ses expositions, on compte notamment Earthbound Whisperers, TATE St.Ives (2023) ; la 14e Biennale de Gwangju (Corée du Sud, 2023) ; Ancestral Weavings, TATE Modern, Londres (2022) ; la Biennale de la matière artistique (Prague, 2022) ; British Museum, Londres (2021) ; la New Museum Triennial, New York (2021) ; la 3e Biennale d’autostrada, Kosovo (2021) ; CAC Passerelle, Brest (2020) ; la 2e Biennale de Lahore (Pakistan, 2020) ; la 6e Biennale de Singapour (2019) ; la 1ere Biennale inaugurale de Toronto (Canada, 2019) ; Gigantisme, FRAC Dunkerque (2019) ; Dhaka Art Summit, Bangladesh (2018) ; Green Art Gallery Dubai (2017) ; EVA International, Limerick (Irlande, 2016) ; la 14e Biennale d’Istanbul (2015) ; le 56e Pavillon national de la Biennale de Venise de l’Arménie (2015) ; Jerusalem Show VII (2014) ; ARTER, Istanbul (2013). Hera Büyüktasçıyan est représentée par la Green Art Gallery, Dubai.
Commissaire de l’exposition: Alexandra McIntosh
Terres résonnantes est une exposition réalisée en coproduction avec le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (CCC OD), Tours, où un second volet sera présenté à partir du 29 mars 2024.
Exposition du 26 novembre 2023 au 10 mars 2024. Centre International d’Art et du Paysage, Île de Vassivière -
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -