ArtCatalyse : l'art qui dialogue avec l'environnement

Exposition en cours


  L’art qui dialogue avec l’environnement



Suivant

Communiqué de presse


Dans le cadre de la Saison France-Brésil, le Frac Poitou-Charentes et l’nstituto Tomie Ohtake présentent Eaux souterraines : récits en confluence. En France puis au Brésil, cette exposition collective en deux temps propose une multiplicité de regards d’artistes contemporains autour des cours d’eau douce et les récits culturels, historiques et environnementaux qui les traversent. Conçue comme un dialogue imaginaire entre le fleuve Charente et les rivières de São Paulo comme le Tietê, qui parcourent respectivement les territoires du Frac Poitou-Charentes (Angoulême) et de l’nstituto Tomie Ohtake (São Paulo) où elle sera successivement présentée, l’exposition rassemble les oeuvres de douze artistes français et brésiliens.







 





































































 













Récents

Résultats de la recherche    Supprimer Déplacer Spam  Plus   











































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































Recherche





























































































































































































Gilles Aillaud

Important



Marika Prévosto

À

sandie hatem

jul 1 à 2h10 PM

Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent

En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.























.



ArtCatalyse : L'art qui dialogue avec l'environnement | Contact | Actus | A venir | En cours | Prix décernés | Archives | Lieux inspirés | Bibliographie

Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.

Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.

Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.

À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.

Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…







Eaux souterraines - récits en confluence
Frac Poitou-Charentes, Angoulême
23.05 - 28.09.2025

À l’ère du changement climatique, les œuvres présentées explorent les thèmes de la pénurie d’eau, de la relation de l’eau avec les histoires coloniales et extractivistes, des questions d’infrastructure et des futurs possibles. « Eaux souterraines : récits en confluence » donne à voir des pratiques artistiques qui reconnaissent les cours d’eau comme des êtres vivants dotés de droits intrinsèques, mais aussi en tant que témoins ancestraux, participants de l’histoire humaine, porteurs de transformations et de rencontres. Quatre nouvelles commandes sont faites aux artistes Vitor Cesar, Julien Creuzet, Barbara Kairos et Daniel de Paula. Le premier volet de l’exposition est présenté au Frac Poitou-Charentes à Angoulême du 23 mai au 28 septembre 2025. Le second à l’Instituto Tomie Ohtake à São Paulo du 13 novembre 2025 au 1er mars 2026.

L’exposition est curatée par Irene Aristizábal, directrice du Frac Poitou-Charentes, Ana Roman, responsable des programmes artistiques de l’Instituto Tomie Ohtake et Catalina Bergues, curatrice adjointe.


Dans Atrato, la population colombienne du Chocó, marquée par des années de conflits, renoue avec ses traditions musicales. Soutenu par une équipe d’anthropologues, d’ethnomusicologues et de musiciens, Marcos Ávila Forero a mené dans ce territoire une action auprès d’un groupe de riverains d’origine afro-colombienne. Il leur a proposé de récupérer une de leurs anciennes coutumes, qui consiste à frapper la surface du fleuve de façon à produire un son de basse retentissant sur des distances relativement longues, « pour qu’on l’entende depuis le village ». À partir de ce son et avec l’aide des maîtres percussionnistes du village, ils ont ensuite travaillé à produire de la musique en s’inspirant des rythmes locaux.

Pour conclure, l’artiste les a incités à réaliser une composition qui puisse faire l’analogie avec les sons des explosions, des coups de rafale et d’impacts des balles qu’on entend souvent sur le fleuve, exprimant ainsi l’expérience de la « violence accoutumée » du conflit armé qui sévit dans la région depuis plusieurs décennies. Réalisée en 2014, Atrato a été présentée en 2017 à la 57e Biennale de Venise.


J’ai tué le papillon dans mon oreille, titre de cette installation, fait écho à la dernière phrase d’un précédent film de l’artiste, Toli Toli (2018) : « Les papillons provoquent la cécité quand ils soufflent dans vos oreilles. » Échapper à cet état de cécité comme seule alternative pour appréhender l’histoire, c’est ce que propose l’artiste caribéenne Minia Biabiany, en interrogeant les mécanismes d’intériorisation d’un passé commun, colonial et esclavagiste. Confectionnant ses pièces à partir de matériaux pauvres ou issus de pratiques vernaculaires, elle invite à une traversée sonore et physique vers un au-delà, celui de son archipel : la Caraïbe. Elle amène à sentir et penser autrement, à percevoir de nouveaux souffles et vivifier les récits enfouis. Volontairement organiques, ses installations mêlent paroles et sons de ralliement de conques de Lambi, coquillage devenu symbole de résistance en Haïti et à la sonorité aussi entêtante qu’un refrain. Sentir et penser sont les deux faces d’une même méthode que l’artiste adopte pour nous aider à prendre conscience que l’écologie ne peut évacuer la question de la décolonialité.


Tous deux originaires du Ceará, un État du nord-est du Brésil, Vitor Cesar et Enrico Rocha collaborent sur des projets depuis des années et développent ensemble leurs oeuvres et leurs expérimentations. Leur démarche artistique est marquée par une recherche constante liée aux questions sociales, culturelles et environnementales, portée par différentes pratiques artistiques telles que les installations et les interventions en milieu urbain. Ensemble, ils ont participé à une résidence dans le centre du Ceará, où ils ont étudié la caatinga – nom donné à la biosphère et à la végétation spécifique du nord-est du Brésil – et son adaptabilité au climat aride. Leurs recherches démontrent la biodiversité et la résilience de cet écosystème, et elles remettent en question le fait qu’il soit irrémédiablement condamné. En plus d’être une enquête de terrain, les travaux qu’ils présentent dans le cadre de cette œuvre de commande du Frac Poitou-Charentes révèlent une approche sensible et approfondie de la caatinga, de sa relation à l’eau et de ses paradoxes. Une exploration des relations entre eau, sécheresse et politiques publiques.


L’oeuvre présentée par le Coletivo Coletores est nourrie de recherches existantes sur la rivière Pinheiros, affluent de la rivière Tietê qui traverse São Paulo et espace dont la mémoire a été réduite au silence au fil de l’urbanisation de la mégalopole. Dans une de ses récentes interventions, le collectif propose la construction d’une maison sèche sur pilotis – plantée dans la terre plutôt que sur l’eau – dans laquelle des tissus imprimés font revivre l’histoire de la rivière, mêlant des traces du passé à des images de religiosité locale de guérison et de miracles fluviaux. Cette proposition poétique et engagée restitue l’identité et la résistance de l’environnement en milieu urbain, favorisant une réflexion sur la transformation des espaces et la mémoire des voix oubliées.

Originaires de la banlieue est de São Paulo, Toni Baptiste et Flávio Camargo ont fondé le Coletivo Coletores en 2008. Diplômés en design et en sciences humaines de la Faculté d’architecture, d’urbanisme et de design de l’Université de São Paulo, les deux artistes utilisent différents moyens d’expression tels que le graffiti, l’installation, la photographie ou les projections vidéo.


Avec Attila cataracte ta source aux pieds des pitons verts finira dans la grande mer gouffre bleu nous nous noyâmes dans les larmes marées de la lune, sous le commissariat de Céline Kopp et Cindy Sissokho, Julien Creuzet a représenté la France à la Biennale de Venise 2024, dont la direction de cette 60e exposition internationale était assurée par le Brésilien Adriano Pedrosa avec pour titre : « Foreigners Everywhere » [Étrangers partout]. OEuvre totale immersive et multisensorielle, l’exposition présentée au Pavillon français par Julien Creuzet invitait les publics au sein d’un espace traversé par les fluides où s’ouvrait un imaginaire radical et collectif, peuplé de présences divines et connecté à Venise par ses eaux. Provenant de cet ensemble, une sculpture évoquant les corps aquatiques est exposée au Frac Poitou-Charentes.

Julien Creuzet présente aussi trois sculptures au sol qui sont une oeuvre de commande du Frac. Puisant dans les archives départementales des dessins et des motifs qu’il a ensuite fait découper dans des plaques d’acier Corten, l’artiste s’est inspiré de l’histoire coloniale de la Charente pour réaliser ces trois grandes oeuvres.


Mélangeant paysages réels et figures autobiographiques, l’artiste brésilienne Rastros de Diógenes présente une série de collages photographiques issus d’une résidence dans le désert de Sonora, au Mexique. Intitulé Zone d’imagination climatique, ce récit visuel évoque des personnages presque mythologiques – tels que le guérisseur, l’agriculteur et le messager – dont elle entrelace dans un diagramme les histoires individuelles qu’elle relie aux problèmes climatiques mondiaux, spéculant sur l’écologie depuis l’Abya Yala – terme désignant l’ensemble du continent américain avant la colonisation européenne que l’on pourrait traduire par « terre dans sa pleine maturité » ou « terre généreuse ». L’imagerie générée est à la fois dystopique et futuriste, portant une réflexion sur le territoire, les visions du monde de différents peuples et les impacts du changement climatique. À Angoulême, Rastros de Diógenes produira aussi une oeuvre de la série Sementeira Radical, réalisée avec de la terre et des graines qui germeront. La sculpture verra sa forme évoluer tout au long de l’exposition, rendant visible le pouvoir du règne végétal jour après jour.


Davi de Jesus do Nascimento est un artiste dont la pratique est entièrement centrée sur le fleuve São Francisco, son univers symbolique et les traditions ancestrales de ses riverains. Son travail est une manifestation visuelle riche en symboles et en récits et la carranca – créature hybride mi-humaine, mi-animale – y occupe une place centrale. Sorte de figure de proue attachée aux embarcations fluviales à laquelle on attribue le pouvoir de protéger les bateliers des mauvais esprits de la rivière, la carranca est issue des traditions ancestrales des riverains du fleuve São Francisco. Ces figures ne sont pas seulement des représentations visuelles, mais des réponses au besoin d’affirmer l’identité d’un peuple, en résistance à l’adversité et aux transformations opérées par le temps. Dans les vidéos, sculptures, performances, dessins et installations de Davi de Jesus do Nascimento, les carrancas sont omniprésentes, comme autant d’amulettes protectrices de nos « corps-vaisseaux ». Dans une série de dessins, « Gritos de alerta » [cris d’avertissement], il rassemble des créatures sans lesquelles on ne peut naviguer nulle part. Le brun – du tamarin, de l’argile du fond de la rivière ou de la couleur de l’eau de pluie mélangée à celle du fleuve – donne également la tonalité de ses installations.


Barbara Kairos mène une réflexion sur le caractère dichotomique des territoires et les ressources qui le composent. Elle y extrait des matières naturelles, exploite les qualités chromatiques de végétaux, de peaux de fruits et de légumes qu’elle collecte et dont elle fait des décoctions. Elle écoute aussi les légendes locales et emprunte des formes aux bâtiments et aux lieux alentour pour créer ses sculptures qu’elle recouvre de colle de peau jusqu’à obtenir des membranes plus ou moins dures. Bien qu’elles s’apparentent à de la résine, ses oeuvres sont totalement naturelles.

Cette exposition est l’occasion pour l’artiste d’oeuvrer avec le territoire qui l’a vue naître et grandir : le bassin de la Charente. Les installations déployées inviteront le·la visiteur·trice à déambuler à travers les oeuvres qui, des formes empruntes d’histoire et d’onirisme aux effets de matières et aux couleurs, seront directement issues du territoire qu’il·elle foule. Pour cette commande du Frac Poitou-Charentes, elle incorpore des éléments issus de la Charente à ses sculptures.


Au milieu du XXe siècle, le cours de la rivière Pinheiros a été inversé. Cette rivière qui traverse São Paulo a subi une rectification de son lit, exécutée entre 1937 et 1957 par le Canadien Henry Borden, alors à la tête de la compagnie Light & Power Co qui avait le monopole de la production et de la distribution d’électricité, permettant ainsi le développement économique et l’occupation du secteur sud de la ville. Dans ses recherches les plus récentes, commandées pour cette exposition, l’artiste Daniel de Paula part de la centrale hydroélectrique Henry Borden à Cubatão, dans l’État de São Paulo, pour étudier les transformations de l’eau et du paysage dans la construction d’infrastructures énergétiques. Pour rendre l’usine viable, la rivière Pinheiros a été redressée et son cours inversé, un mouvement qui reflète la manière dont la nature est domestiquée et transformée pour laisser place à de grands travaux. En suivant le parcours de la désactivation des turbines – de leur retrait à leur traitement dans une casse, puis dans une fonderie où elles sont remodelées –, l’artiste explore les cycles de démantèlement et de recomposition de ces matériaux, élargissant ses recherches à d’autres centrales hydroélectriques du Brésil.


Traversant le temps et l’espace, les créations de Shivay La Multiple mêlent les mondes et les univers, le rêve et la réalité, le physique et le numérique. Sa recherche se concentre sur la mise en forme et en volume d’un conte initiatique qui prend naissance sur le fleuve Maroni, puis glisse le long du fleuve Congo, du fleuve Sénégal, du fleuve Casamance, et se laisse emporter par les flots du Nil pour finalement suivre les mouvements du fleuve Lobé. Ces multiples traversées mènent toutes au fruit ligneux : la calebasse. Gardienne des traditions, la rondeur de sa coque abrite l’eau que les mains ne peuvent retenir. Dans sa pratique, Shivay La Multiple apprend à la raison le langage du rêve. Par le moyen de multiples médiums iel crée des lignes de fuites vers des mondes inédits, des multivers, des plurivers. Iel s’inspire du concept de la poétique de la relation tout en restant influencé·e par les multiples lieux traversés. L’artiste réalise une nouvelle installation incluant vidéo, collages numériques et composition murale. Elle propose également une performance autour de la confluence du fleuve Charente et des rivières Tietê et Pinheiros.


Les colonnes en terre cuite Duc d’Alvaaa s’ancrent dans la continuité des investigations de Capucine Vever sur les paysages aquatiques et les mémoires qu’ils contiennent. L’installation est née de l’observation de l’absence totale de traces témoignant de l’histoire du commerce triangulaire dans le paysage de la Garonne et de la présence récurrente d’une forme, symbole d’une autre période de grandes oppressions au sein de ce même paysage : le poteau d’amarrage ancré dans l’eau et nommé duc-d’Albe. En référence au geste d’étranglement qui accompagnait le cri « Duc d’Alvaaaa » des marins

 hollandais lors des répressions sanglantes de Fernando Álvarez de Toledo – troisième duc d’Albe, gouverneur tyrannique de Hollande au XVIe siècle et inventeur de cette technique d’amarrage –, chaque colonne en argile a été marquée par des noeuds d’amar. Absents physiquement de l’installation, les cordages sont perceptibles en négatif par leurs empreintes dans la terre. L’installation est accompagnée d’une œuvre sonore polyphonique, Troubles de la Garonne, en collaboration avec Bénicia Makengélé (voix) et Valentin Ferré (musique) comprenant des textes issus des archives de Bordeaux Métropole sur le commerce fluvial qui transitait par la Garonne à la fin du XVIIIe siècle. L’histoire de la traite négrière entre Bordeaux et Saint-Domingue dialogue avec la série Duc d’Alvaaa dont les formes minimales deviennent l’incarnation de présences fantomatiques.


La recherche artistique de Luana Vitra est basée sur un lien profond avec les matières et les paysages qui l’entourent. Ayant grandi à Contagem, Minas Gerais, une région marquée par l’activité industrielle et minière, sa pratique réfléchit aux impacts de l’exploitation des ressources naturelles et aux transformations de la matière. Ces dernières années, ses recherches se sont étendues au-delà du Brésil, notamment lors de son séjour à Durban, en Afrique du Sud, où l’artiste a approfondi son intérêt pour la relation entre l’artisanat manuel et la spiritualité, explorant les formes d’enchantement matériel présentes dans les pratiques artisanales traditionnelles, telles que la fabrication de colliers et d’ornements des peuples zoulou et xhosa. La répétition des gestes, la composition de motifs géométriques et la charge symbolique des matériaux sont des aspects centraux de sa production récente, qui cherche à tendre les frontières entre matière et transcendance, entre corps et territoire. Dans un contexte où les cycles d’extraction minière agissent sur la dynamique des terres et de l’eau, façonnant le paysage et les réseaux de circulation, son travail fait écho à des problématiques mondiales urgentes, traversées par une dimension affective et spirituelle.



Exposition du 23 mai au 28 septembre 2025. Vernissage le jeudi 22 mai. Frac Poitou-Charentes, 63 boulevard Besson Bey -  16000 Angoulême. Tél. :+33 (0)5 45 92 87 01. Ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 18h. Entrée libre.

Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager par e-mail Imprimer Partager sur LinkedIn Eaux souterraines - récits en confluence, Frac Poitou-Charentes- Angoulême

  © ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 - 2025. Tous droits réservés