L’art qui dialogue avec l’environnement
Le Centre photographique d’Île-
Clara Chichin, Il est alors possible de risquer le rêve
" J’explore le Parc urbain des Beaumonts – situé à Montreuil, en Seine-
Pour ce projet, l’exploration de la matérialité végétale est envisagée comme expérience sensible dont le fruit tente de donner à éprouver des atmosphères, des sensations, des impressions ; soit d’offrir de nouveaux points de vue sur la puissance du Vivant. "
Née en 1985, Clara Chichin est diplômée des Beaux-
Sixtine de Thé
Quelque chose qui noire est un travail sur la dissolution et la survivance au sein de l’image photographique. Il fait écho à la situation de naufrage politique et économique dans lequel se trouve plongé le Liban aujourd’hui, en se penchant sur la pénombre née des coupures d’électricité.
Une révolution étouffée, la crise du Covid, l’explosion du port de Beyrouth et surtout l’effondrement de la livre libanaise ont fait basculer le pays dans une pauvreté et un désarroi sans précédent. Tous les jours, ce qui vient à manquer s’annonce comme une litanie terrifiante. Quand tout se dit en carence, en vide, quel rôle peut jouer l’image ?
En parallèle d’un travail de tirage sur les nuances et la matérialité du noir, Sixtine de Thé s’attellera à la création de sculpture en pellicules photos, entre image et écriture, comme autant de Chambres à soi.
Ce projet a été initié à la Villa al Qamar, Institut Français du Liban.
Née en France en 1991, Sixtine de Thé vit et travaille à Paris. Elle est diplômée en 2021 des Beaux-
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