Exposition du 3 septembre au 24 octobre 2020. Galerie des Filles du Calvaire, 17 rue des Filles-
Note d'intention de Thomas Lévy-
"Ma peinture tourne autour d’une esthétisation calme du réel : un spectacle à échelle humaine, un matérialisme confiant, un premier degré souriant, une attention au tragique de l’existence en tension avec un appétit de peindre et une joie à rendre le trésor quotidien qu’est le monde des apparences.
Cependant mon réalisme bute depuis quelques années sur une aporie : j’ai l’impression désagréable de m’inscrire dans un temps long menacé par l’urgence de notre vulnérabilité. La continuité de nos modes de vie dans des conditions satisfaisantes me paraît un défi collectif majeur.
Reste alors à trouver des pistes pour intégrer ce vertige : l’exposition “L’asphyxie” à la galerie Les filles du calvaire est une première tentative. Notre sensibilité étant déjà émoussée par le flot d’informations que charrie l’ère de l'Anthropocène, nous ne croyons pas à ce que nous savons. C’est peut-
J’ai cherché ce que pouvait être une peinture de paysage contemporain : un paysage tragique. Un paysage qui interroge l’hébétude du spectateur alors que c’est cette passivité qui sera la cause de sa perte par le paysage même. Un paysage des-
Je suis parti d’une mise à plat de lieux de catastrophes comme la centrale de Tchernobyl, sa forêt rousse, sa ville fantôme ou encore l’entrée du camp de concentration d’Auschwitz-
Mon choix d’utiliser du fusain, soit des bouts de bois brûlés, pour le dessin immersif de 3x4m, « le Bosco » de la Villa Médicis n’est pas anodin. C’est certes la représentation d’un lieu scintillant et immémorial mais il est pourtant voué à une disparition rapide, les arbres sont malades et tombent sous la violence de vents romains nouveaux. Je présente également une variation de fusains sur papier autour du thème du spectacle : cinéma, concert, théâtre. La réserve du papier blanc, la lumière est mise en scène par des strates de noir plus ou moins dense. On y retrouve l’enjeu archaïque et simple de se regrouper à plusieurs autour d’un foyer lumineux.
En ces temps de barrières sanitaires, ces scènes banales sont déjà voilées d’une nostalgie qui me laisse, comme presque tout le monde, pris de court."
Archives expositions personnelles (L)
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
La galerie Les filles du calvaire présente la première exposition personnelle de Thomas Lévy-
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jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -