L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Si le titre emprunté à Nietzsche peut laisser entrevoir un avenir assombri, il laisse aussi percevoir la possibilité que nous, Humains, avons de le façonner. Pour la seconde fois, les artistes collaborent autour de notions de répétition et d’effacement. Ils questionnent et tissent des liens entre l’environnement extérieur et les éléments prélevés dans leur quotidien. Sortis de leurs usages habituels, ils les captent par l’usage d’empreintes et de moulages pour offrir à Rurart un univers poétique, où cabanes suspendues, amas de branchages et toiles de fond viennent surprendre par leur matérialité. Le plancher s’assouplit, les branches cassantes et d’immenses tapis imprimés composent un paysage parcellaire, agricole mais ornementé.
Comme une invitation à la rêverie ou à la fuite de la réalité, cet environnement fragile devient la métaphore de paysages intérieurs animés par la figure du foyer.
Cette exposition fait suite à celle présentée à L’ÉCOLE -
Cette volonté commune s'est concrétisée avec la proposition de CHABRAM² d’inviter les artistes plasticiens Barbara Kairos et Ladislas Combeuil, respectivement diplômés des Beaux-
Ainsi est née Qui nous a donné l’éponge pour effacer l’horizon ? une résidence/exposition inspirée par les deux lieux et déclinée en deux temps. Cette deuxième partie consacrée à l’exposition à RURART est rédigée par la critique d’art Pauline Lisowski.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Un Mikado géant, des glyphes, un rébus… le travail de Barbara Kairos va chercher le public sur un terrain faisant appel à des mémoires intimes, parfois proches de l’enfance, et le place face à une vie quotidienne réinterprétée, dans un rapport aux objets de tous les jours, aux tâches domestiques, à la poussière qui se sédimente… Loin de toute trace de nostalgie, c’est la vitalité qui se dégage tout d’abord, puis vient l’intuition de ce qu’il y a à chercher et comprendre. Barbara Kairos glisse entre les lignes juste pour jouer avec ce qui surgit.
Barbara Kairos, Déclin, 2016, éponges, 120x150x170 cm. Crédit photo : Barbara Kairos
Exposition du 13 octobre au 15 décembre 2022. Lycée agricole Xavier Bernard Poitiers-
Ladislas Combeuil, vue de l'exposition Demeure, Artothèque de Pessac, 2020. Crédit photo : Gaëlle Deleflie
Les claustras et les moucharabiehs de Ladislas Combeuil ont intégré des espaces architecturaux et les redessinent par la forme et la lumière. Sous la peinture blanche recouvrant le bois, des paysages surgissent de panneaux qu’il attaque aux ciseaux dans un geste de sculpteur. Le blanc, des colonnes, un vocabulaire puissant revenant comme des leitmotivs… l’ensemble des interrogations de Ladislas Combeuil, tout comme ses références, viennent délimiter sa place d’artiste dans le monde contemporain et l’histoire de l’art.
Ladislas Combeuil, Formes en transit, 2015. Dimensions variables. Crédit photo : Ladislas Combeuil
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
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