Le texte de Valentin Lewandowski, 30 novembre 2016
Dans le fameux cartoon de Tex Avery, King Size Canary, un chat affamé tombe sur une potion qui fait grandir démesurément quiconque en boit. Il en gave un minuscule canari… Commence alors une escalade de croissance, où proie et prédateur s’élèvent à taille égale, jusqu’à dominer le monde, mais pas le système solaire, faute d’une quantité suffisante de potion.
En exploitant la souplesse des figures animées, Tex Avery réalisait visuellement ce que Kant appelait l’évaluation esthétique des grandeurs, où l’imagination, en s’exposant à un maximum, est confrontée au sublime. À l’opposition des figures clichés sous-
Récents
Résultats de la recherche Supprimer Déplacer Spam Plus
Recherche
Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
.
ArtCatalyse : L'art qui dialogue avec l'environnement | Contact | Actus | A venir | En cours | Prix décernés | Archives | Lieux inspirés | Bibliographie
Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Hippolyte Hentgen remet en valeur, en les transformant, les images, clichés et laissés-
Les œuvres que présentent Hippolyte Hentgen se distinguent par l’usage méthodique et abondant d’images et de documents de provenances variées, confrontées au trait du dessin ou sujettes à des opérations de découpage, marquage, collage et parfois, à une distribution de leurs fragments sur plusieurs supports. Hippolyte Hentgen applique également des caches et des marquages sur les pellicules de dessins animés américains. Dans leur vidéo The Hound and the rabbit1, l’instabilité hésitante et les tremblements de traces à l’encre de Chine (et les craquelures qu’elles ont produites en séchant sur la pellicule) font violence à la fluidité caractéristique des mouvements des personnages animés. Dans le générique, le nom du producteur Rudolf Hising se noie sous les craquèlements et passe sans qu’on s’en aperçoive.
Chaque image d’Hippolyte Hentgen est chargée d’une plénitude singulière. Bien qu’elles se ressemblent, qu’elles soient parfois réunies dans un seul cadre, elles ont toutes un caractère unique, une individualité. Elles sont pourtant le produit d’un travail plastique pluriel, et leur prolifération attire l’attention sur l’anonymat caractéristique des images reproductibles issues de l’industrie, dans une tentative délibérée de leur donner substance. Respectant avec une remarquable précaution un principe d’abondance et de diversité, Hippolyte Hentgen tente la réunion, tantôt brutale, tantôt harmonieuse, entre la robustesse des images reproduites et la répétition imparfaite et variable du trait dessiné à la main.
Archives expositions personnelles France
Archives expositions personnelles (H-
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Exposition du 12 janvier au 18 mars 2017. La Traverse, 9 rue traversière -